Ce document est l'un des rares rescapés des archives de Bourisp, en grande partie disparues du fait d'un prêtre qui un jour voulut se débarrasser de papiers encombrants. On y retrouve un certain nombre de patronymes encore présents aujourd'hui. D'autres ont disparu faute de garçons en situation de se marier. Ainsi la maison Martí rue la Pénette est devenue au 19ième Brunet, Jean Martin n'ayant eu que des filles, l'une d'elles ayant épousé un Brunet d'Estensan, ainsi l'une des branches Baratgin est devenue Forgue (du Bié de Forgue) pour la même raison, une autre Sapène (du Bié de Sapène) ... On y trouve une occurence de Bertrand Ricard, peut-être du Bié de Ricart.
Pas de référence au Bié de Gay toutefois, mais on retrouve un Bertran Gay à Bourisp dans un autre document évoquant l'année 1542 dans un délicieux mélange de français, d'espagnol et de latin: (il semble qu'il s'agissait d'évaluer les dégâts dus aux intempéries).
Et encore dans ce document de 1681 qui décrit un sympathique usage: le parrain d'un nouveau né "a coutume donner au peuple après le baptisat et iceuz despendus par le peuple tout présentement" de quoi fêter l'évènement en partageant une "pinte". Ainsi, "le 15e apvril Bernard Carrère dit Mestguilhem parin d'un enfant de Gay donné pour l'acistance du peuple huict pintes vin et un barrieu".