Nous sommes en 1877. Le maire de Bourisp expose au conseil municipal: "Les trois quarts et plus des habitants de la commune se trouvent dans l'indigence du moins dans un malaise complet et ne peuvent satisfaire aux besoins indispensables à la vie, moins encore à pouvoir payer un abonnement au chirurgien ou médecin pour les soigner en maladie. Ce qui est cause que souvent les personnes meurent faute des soins nécessaires,..."
Sans aucun doute, on trouvait la même situation dans la quasi totalité des communes françaises.
A Bourisp, on fait jouer la solidarité: " aussi il propose de présenter à l'autorisation de l'autorité compétente le vote d'un fonds de cent vingt cinq francs en faveur de M. Ferras, nouveau docteur promu en médecine par la faculté compétente qui vient se charger des soins individuels de toutes les personnes pauvres de la commune...".
Ainsi fut voté. Le maire fut chargé de "tenir la main à l'exécution de la présente".
Il faudra attendre la troisième république et la loi du 15 juillet 1893 pour que l'état s'empare du problème:
Article 1er de la loi |