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La route de Camparan (voir billet du 6 janvier) n'emprunte plus le chemin de Saint Paul depuis 1882. C'est en effet à cette date qu'a été réalisé le tracé actuel, qui monte depuis la sortie du village en une pente plus douce que le tracé initial. Il ne reste que peu de traces dans les archives de cette réalisation si ce n'est quelques négociations avec les propriétaires de parcelles situées à la Coste dans la pente à la sortie du village. Ce trajet ne semble pas avoir évolué depuis si ce n'est l'élargissement sensible du chemin devenu route.
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| Pointillés rouges: chemin avant 1882. A partir de cette date, la route qui deviendra D115 monte dès la sortie du village. |
Se pose dès lors le problème de l'étroitesse du chemin de la Penette et de la rue de la Fontaine. La photo ci-dessus, prise avant 1956 montre l'entrée du village en venant de Camparan: tout de suite après la grange Fô, le chemin tourne à droite vers la Pénette, avant le mur du jardin de la maison Marti alors propriété de Melle Brunet.
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| Avant 1956 |
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| Le chemin à hauteur de l'actuelle résidence Repain |
En 1886 le maire « expose
au Conseil que la circulation y étant très active, par l’exploitation des
propriétés et le voisinage de la route, la commune a demandé son élargissement
en pénétrant au nord dans les propriétés non bâties. D’ailleurs, »
conclue-t-il, « l’enquête qui a été
faite à ce sujet n’a pas signalé d’opposition. »
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| Extrait délibérations du conseil municipal en 1886 |
L’idée de passer par la prairie au nord était lancée.
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| Le tracé évoqué dès 1886, évitant les ruelles étroites. |
C’était il y a 134 ans. Elle ne réalisera pas.
Jusqu’en 1956, le tracé dans le village reste celui du cadastre Napoléonien de 1833 : le chemin de Camparan pénètre dans le village par la rue de la Pénette jusqu’à la mairie, puis descend par l’actuelle rue de la Fontaine jusqu’à la route d’Espagne.
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| Rue de Pénette vue depuis le portail Repain. |
