mardi 2 novembre 2021

La fiancée de Soulan

 


Il était une fois... une fille de Soulan qui aimait un jeune homme de Bourisp dont elle était adorée. Mais...

Ce récit, trouvé dans une étude sur le droit de marquette ou droit de cuissage parue dans la Presse Littéraire de 1854 s'appuie sur le texte bien connu du baron d'Agos daté de 1854 pages 37 et suivantes. 

L'histoire de la fiancée de Soulan venue épouser un Bourispois qui marqua le pays au point qu'on la raconte encore aujourd'hui est elle vraie? Ou est-ce l'une de ces légendes universelles qui traversent les siècles? Les débats sont ouverts mais les historiens s'accordent sur le fait que ce "droit" n'en a jamais été un, même si cette sombre pratique peut avoir existé. Voir l'article de Wikipedia ICI. Ou encore un ouvrage de 1987 fort argumenté ICI écrit par Evelyne Sorlin du CNRS.

Quoi qu'il en soit , nous dit le baron d'Agos, le "monstre" ne put jamais exercer ce droit qu'il venait de s'arroger puisqu'il mourut avant. La morale était sauve.

A propos du seigneur de Bourisp et de son château, voir le billet du 23 octobre 2020.

Sur le dessin d'illustration (qui aurait pour auteur le baron d'Agos lui-même), on peut voir les restes du château tout à droite.

Le même texte du baron d'Agos nous parle (à partir de la page 31) d'un autre des bienfaits de la Vierge, le jour de la procession: